L'association "Les enfants d'arc en ciel" a été créée en 1999 suite au décès du frère Jacques BONNEVIALLE.
Sa soeur Marie Louise BERGER a été nommée présidente.
Le siège social est situé dans la commune des Villettes (en Haute-Loire).
Depuis 1999, de nombreuses manifestations sont organisées pour collecter des fonds nécessaires à la vie du centre que Frère Jacques BONNEVIALLE a créé en 1988.
Le centre est situé à Gagnoa en Côte d'Ivoire.
Aujourd'hui Frère Albert SAMUEL en est le directeur.
Voici ci-dessus le logo de la maison Arc En Ciel se trouvant à Gagnoa
Ce centre accueille des jeunes qui ont tous un handicap physique, sourd et muet, trisomie...
Ils sont là pour recevoir une éducation scolaire et après pour les plus grands l'apprentissage d'un métier.
Bien sûr le centre a une grande place pour la rééducation. Nous finançons également les opérations médicales.
Notre aide est financière, nous avons besoin de vous !
Il s'agit de la navette transportant les enfants faisant partie du centre
Chaque trimestre, nous envoyons une somme d'argent et, à la demande, en cours d'année pour les besoins urgents et exceptionnels.
Chaque année vous trouverez comme événements :
- Une randonnée pédestre et VTT en Avril ou Mai.
- Fin Septembre, nous aidons au trial 4x4 de la riaille à Saint Bonnet Le Froid (ils nous versent une bonne partie de leur recette).
- Différentes écoles organisent le "bol de riz" et nous reversent leurs recettes.
Retrouvez en détails tout les événements à venir en cliquant ici -> Événements.
La photo ci-dessus a été prise pendant le trial 4x4 de la rialle
En 2013, nous avons reçu une proposition de la part du directeur du centre :
"Faire vivre le centre Arc en ciel est un défi permanent.
Pendant des années, il a fonctionné grâce au bénévolat et volontariat de personne dévouées, aidées grâce aux dons et activités de nos bienfaiteurs.
Nous avons pensé à un nouveau fonctionnement pour l'avenir: améliorer, agrandir, perfectionner l'aide aux handicapés non plus seulement avec l'aide extérieure mais aussi grâce à nos propres ressources.
Et pour le faire, nous avons pensé lancer des plantations qui pourrons devenir sources de revenus pour l'oeuvre."
Nous avons donc participé financièrement à l'acquisition des terrains.
Ils ont planté :
- L'hévéa (la culture phare dans le pays qui permet de produire le caoutchouc)
- Le café
- Le cacao
- Bananier
En 2017, nous avons constatés que les plantations sont presque arrivées à maturité. D'ici 1 à 2 ans, les récoltes complèteront les dons que nous transmettons au centre.
Voici ci-dessus une photo prise au sein des plantations
Sa disparition n’a pas été aussi médiatisée que celle d’une mère Teresa, d’un Abbé Pierre ou d’une sœur Emmanuelle. Pourtant, il est bien évident qu’il s’inscrit directement dans la ligne de ces géants de la charité évangélique.
Voici sa vie en quelques lignes…
Il est né sur la commune des Villettes le 17 septembre 1924. L’enfance de Jacques s’est déroulée dans un contexte d’après guerre. Enfant, il rêvait d’être religieux-frère comme son grand oncle.
Pour réaliser son rêve, il dut quitter la chaleur du foyer familial en 1935 pour partir en Lozère où il commença une formation de frère du Sacré cœur.
Puis en 1942, il rejoignait « Paradis » au Puy En Velay pour prononcer les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
À la rentrée 1945, frère Jacques est envoyé à Saint Just Malmont , pendant cinq ans il y a enseigné dans une classe.
Voici une photo prise de frère Jacques devant le centre
En 1950, frère Jacques qui a déjà bien trouvé sa place est nommé directeur.
Ensuite sur sa demande, il avait été désigné pour partir en mission.
À son arrivée à Gagnoa en 1967, Frère Jacques s’inscrit très rapidement dans cette dynamique de la mission. On lui confie la responsabilité de la communauté et la direction de l’école primaire Sainte Anne. Pendant trois ans, il se retrouve au milieu des enfants comme à St Just où il avait été si heureux. Là, il voit très vite des enfants amorphes s’affaler sur leur table de classe. Il sont arrivés à jeun après avoir parcouru des kilomètres à pied pour rejoindre l’école.
En voyant tout cela, c’est un premier pas dans cet organisme caritatif. Avec son flair légendaire, il découvre les besoins criants et invente les moyens pour y pallier : il y aura des distributions de lait dès le matin…
Voici frère Jacques en personne
Mais frère Jacques ne s’enfermait pas dans son école bien qu’elle fût très prenante. Il pensait à élargir les horizons, avec un double objectif : aider les écoles catholiques et penser à la relève.
En 1970, il laisse la direction de l’école Ste Anne à un directeur Africain. Mais cette année là, il y eut un drame dans la région de Gagnoa : l’indépendance du pays n’avait été proclamée que depuis dix ans. Depuis toujours, les guerres civiles entre ethnies étaient fréquentes, elles étaient d’autant plus acharnées puisque leurs territoires étaient très proches.
C’était le cas à Gagnoa. La répression fut rude : des insurgés tués ou emprisonnés par centaines, villages incendiés, population chassée, écoles fermées… La terreur régnait.
Mais frère Jacques ne restait pas inactif : il envoie des messages dans les villages où les écoles catholiques avaient dû fermer afin que les élèves régulièrement inscrits dans ces écoles viennent en ville à Gagnoa continuer l’année scolaire en cours. Il a acheté des tenues de classe à ceux qui n’en avaient plus (les villages avaient été pillés, saccagés…) et il a aussi prit en charge les frais médicaux de ceux qui étaient malades…
Les drames dans les familles continuaient. Les prisonniers restaient souvent sans nourritures et sans soins. Ce fut pour frère Jacques le début d’une longue fréquentation (25 ans) pour venir en aide à ces malheureux souvent embarqués dans une aventure pour laquelle ils étaient innocents !
Avec d’autres confrères, il allait sur place, toutes les semaines, pour soigner les malades. Heureusement, il était accompagné de son grand ami, l’abbé Attéa, curé de la paroisse, un sage que tout le monde estimait, écoutait et qui sut utiliser les mots pour calmer la palabre et écarter les foudres administratives.
Par la suite, frère Jacques s’engage au centre des catéchistes de Gagnoa. Ce fut aussi un grand chapitre de sa vie.
Tous les témoignages parlent de ses visites dans les villages. Elles ont marqué tous ceux et toutes celles qui l’ont accompagné.
Lors de ses visites, il rencontre un jour un garçon de 10 ans atteint de la lèpre qu’il était urgent de faire soigner. Mais convaincre les parents ou tuteurs d’agir rapidement n’était pas chose facile…
Dans d'autres lieux, c’était des pauvres qu'il appercevait. Ils faisaient souvent preuve de beaucoup de vitalité, mais ils étaient délaissés. Il y avait aussi ce jeune déficient mental qu’on attachait pour ne pas avoir à le surveiller, ainsi que ces lépreux abandonnés…
Depuis qu’il sillonne les villes et les villages du diocèse de Gagnoa, soit comme directeur des écoles, comme formateur de catéchistes, ou encore comme animateur du secours catholique, Frère Jacques est de plus en plus affecté. Il est peiné de voir de pauvres enfants aux membres déformés, marcher à quatre pattes, isoler et parfois à peine nourrit…
Il décida d’organiser un camp avec les enfants handicapés. Le 15 juillet 1986 arrivent 56 participants tous paralysés des jambes, ils sont timides, craintifs, apeurés mais au bout de deux jours, ils sont souriants, confiants. Et cela grâce à Frère Jacques. Ils ont découvert qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils sont capables de réaliser quelque chose. Après cette réussite, l’idée d’un centre pour enfants handicapés se profile à l’horizon et le 13 novembre 1989 :
Ca y est ! La maison d'accueil pour enfants handicapés a ouvert ses portes !
rééducation pour quelques uns, alphabétisation pour d’autres, couture, apprentissage de la machine à écrire ou encore réparation des prothèses.
Ce centre a sauvé la vie de plusieurs personnes, ce fut un succès et il suffisait de prononcer le nom de Frère Jacques dans les rues pour voir à quel point ce grand monsieur était apprécié et remercié.
Frère Jacques devant l'infirmerie
Malheureusement, il décéda le 11 mai 1999 au centre de cardiologie d’Abidjan, victime d’un arrêt cardiaque.
Quelques mois seulement après son décès, les habitants des Villettes ont voulu continuer de faire vivre le centre Arc En Ciel à Gagnoa. C’est donc en 1999 que l’association «les enfants d’Arc en Ciel » des Villettes a vu le jour.
Aujourd’hui, grâce à sa sœur Marie louise Berger (qui est la présidente), aux membres du bureau et à vous, le centre vit encore.
MERCI !
Nb : un livre qui raconte en détail la vie de Frère Jacques est disponible, n’hésitez pas à nous le demander.
Voici quelques photos représentant le frère Jacques BONNEVIALLE
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